L'histoire
Bukko et sa femme Mine vivaient au Pérou, ils cultivaient le maïs. Ils possédaient cinq lamas à nourrir à l'herbe fraîche et au maïs. Les agriculteurs avaient beaucoup de terres pour nourrir leurs lamas, se nourrir et vendre les graines de maïs pour s'acheter les marchandises dont ils avaient besoin.
Le maïs était d'abord semé en hauteur pour profiter de l'humidité présente en altitude. Ensuite, il était récolté en poupées et stocké dans de grands sacs. Une fois les récoltes terminées, les lamas avaient le rôle de tout descendre à la vallée. Les poupées de maïs en bas, les grains étaient séparées à la main puis séchées au soleil pendant un mois.
Bukko et Mine buvaient aussi le lait des lamas. Ils avaient parfois des petits qu'ils vendaient une fois plus âgés.
Ce matin d'été, le soleil brillait de mille feux mais Bukko et Mine étaient fatigués, ils avaient planté le maïs la veille. Ils ne rêvaient que d'une chose : s'était de se plaindre à Alom¹ d'avoir mal fait le monde. Ils n'étaient pas d'humeur à remonter la montagne: pour désaltérer les plantes. Même les lamas n'y auront pas droit. Les paysans étaient exténués, faignants et hypocrites. Ils étaient en colère contre Alom.
Ils montèrent tout de même au sommet de la montagne avec comme seuls bagages, leurs vêtements. Ils crièrent dans toute la vallée leurs désirs au dieu créateur :
« Nous ne croyons pas en votre sagesse, vous avez serte fait le monde mais de quoi ? hurla Bukko.
- Vous n'avez fait que la misère et la fatigue, regardez le peuple. Nous venons vous suppliez de refaire le monde, pour les futurs générations, répondit Mine. »
Les nuages cachèrent le soleil pour former un orage. Bukko et Mine furent obligés d'arrêter leurs hypocrisies.
Le jour le plus important de l'année arrivait, les lamas allaient descendre le maïs à la vallée. Bukko et Mine étaient sur pieds alors qu'il faisait encore noir. Ils se préparaient et allaient chercher les lamas pour les nourrir et les préparer à leur tour. Mais arrivé à l'enclos, il n'y avait aucun lama. Les paysans surent qu'ils prendraient du retard et Mine fut très énervé contre Bukko qui avait mal fermé l'enclos. Il fallût vite partir retrouver les lamas. A midi ils cherchaient encore. Mine était devenu exécrable contre Bukko. Elle avait de quoi, si il ne retrouvaient pas leurs lamas d'ici trois jours, leur récolte de maïs allait moisir avec l'humidité de l’altitude.
Malheureusement c'est se qui fût. Les agriculteurs sauvèrent quelques sacs pas trop lourd à descendre mais les trois quart de la récolte firent laissé aux animaux sauvages.
La faim, la misère, la tristesse envahissaient la vie des agriculteurs. Je dis bien envahissaient et non envahissent car la fin arriva vite après cinq longues années mais ils savaient qu'ils n'auraient jamais dû se plaindre car leur vie était rêvée.